Vendredi, celui qu'on présente comme un des père du hip-hop, est mort. Vous ne connaissiez pas Gill Scott-Heron? Moi, non plus. Mêlant jazz, blues et soul, il ne considérait pas spécialement comme fondé qu'on lui attribue un statut de godfather du mouvement hip-hop.
La disparition de ce poète de la soul trouve un écho (discret) dans les médias, ce qui est louable, puisque cela m'a permis de découvrir un grand artiste. La Dernière Heure et Le Soir ont retracé en quelques grandes lignes la vie du sexagénaire, originaire de Chicago. Je serais malheureusement incapable d'être plus exhaustif que la page Wikipedia au sujet du chanteur à qui on doit notamment "The revolution will not be televised".
Cette chanson fait de cette icône afro-américaine aussi un militant. Militantisme concrétisé notamment par une critique de la politique conservatrice de Ronald Reagan : "And when America found itself having a hard time facing the future, they looked for people like John Wayne. But since John Wayne was no longer available, they settled for Ronald Reagan – and it has placed us in a situation that we can only look at – like a B movie".
Artiste qui avait entamé ce que les amateurs de Gil appellent une seconde vie avec un album sorti en 2010, après une pause de plus de 10 ans. Après des problèmes de drogue, le deuil difficile de sa mère,
et un passage par la prison en 2001, "I'm new here" ne peut que nous faire regretter sa disparition prématurée, à l'âge de 63 ans. La chanson suivante en est issue:
J'oubliais presque le "Message to the messengers", sorti en 1993, sur l'album Spirits. Il s'y adressait aux rappeurs qui oublient leurs fondamentaux (poésies, messages de transformation sociales, ....). Un message encore d'actualité pour de nombreux artistes du rap!
Si le décès de Michael Jackson, autre icône afro-américaine, lui a peut-être valu trop de publicité médiatique, celui ci mériterait au contraire qu'on s'y attarde davantage... Ne fût ce qu'en raison du fait que, contrairement à Michael, il est méconnu par les jeunes générations...
La disparition de ce poète de la soul trouve un écho (discret) dans les médias, ce qui est louable, puisque cela m'a permis de découvrir un grand artiste. La Dernière Heure et Le Soir ont retracé en quelques grandes lignes la vie du sexagénaire, originaire de Chicago. Je serais malheureusement incapable d'être plus exhaustif que la page Wikipedia au sujet du chanteur à qui on doit notamment "The revolution will not be televised".
Cette chanson fait de cette icône afro-américaine aussi un militant. Militantisme concrétisé notamment par une critique de la politique conservatrice de Ronald Reagan : "And when America found itself having a hard time facing the future, they looked for people like John Wayne. But since John Wayne was no longer available, they settled for Ronald Reagan – and it has placed us in a situation that we can only look at – like a B movie".
Artiste qui avait entamé ce que les amateurs de Gil appellent une seconde vie avec un album sorti en 2010, après une pause de plus de 10 ans. Après des problèmes de drogue, le deuil difficile de sa mère,
et un passage par la prison en 2001, "I'm new here" ne peut que nous faire regretter sa disparition prématurée, à l'âge de 63 ans. La chanson suivante en est issue:
J'oubliais presque le "Message to the messengers", sorti en 1993, sur l'album Spirits. Il s'y adressait aux rappeurs qui oublient leurs fondamentaux (poésies, messages de transformation sociales, ....). Un message encore d'actualité pour de nombreux artistes du rap!
Si le décès de Michael Jackson, autre icône afro-américaine, lui a peut-être valu trop de publicité médiatique, celui ci mériterait au contraire qu'on s'y attarde davantage... Ne fût ce qu'en raison du fait que, contrairement à Michael, il est méconnu par les jeunes générations...







