Finalement quand on y réfléchit, la plupart des partis sont favorables aux institutions européennes. Ne pas l'être ne serait pourtant pas si anti-démocratique. En effet, de nombreuses voix à gauche de la gauche ne voient dans les actes à mettre à l'actif de la Commission que des décisions allant dans le sens d'une diminution du rôle de l’État dans l'économie, un déréglementation du droit du travail et du droit social (ce qu'on peut aussi désigner par l'euphémisme "flexibilité). Bref, certains diront que ce sont, en gros, des politiques de droite.
Mais, pour revenir à l'actualité, notons, toujours dans l'édition du quotidien Le Soir du 18 mai, une phrase de Wouter Beke au Cercle de Lorraine, évoquée comme une "pirouette" par Véronique Lamquin: "Sur tous les enjeux socio-économiques, le débat sur une coalition de gauche ou de droite n'a pas de sens: les grandes orientations sont définies par l'Europe." Cette phrase présentée comme anecdotique par la journaliste n'en est pas moins emblématique. L’Europe est de plus en plus le cœur névralgique de l'orientation socio-économique de notre politique. Hors, les politiques mises en places par la Commission rencontrent peu d'échos dans les médias et encore moins souvent de contradicteurs.
En se basant sur la "petite phrase" pas si anodine que cela de Wouter Beke, on pourrait schématiser le tableau politique ainsi: pendant que l'Union Européenne et la Commission établissements les politiques socio-économiques (de droite ou de gauche, on laissera au lecteur la liberté de juger de lui même), nos décideurs, eux, s'ingénient à pinailler sur des enjeux linguistiques. Et cela expliquerait peut-être qu'un gouvernement aux pouvoirs élargis ne semble pas si "indispensable" pour faire tourner le petit royaume de Belgique. En fait, cette phrase pourrait être la base d'un débat passionnant entre gauche gouvernementale et gauche anti-européenne. Comme on avait pu le voir en France lors du débat sur l'adoption du traité constitutionnel européen... Alors que certains soutiennent qu'une politique de gauche ne serait pas compatible avec le cadre juridique européen, ce débat aurait bien des raisons d'être traité par nos médias.
Mais, pour revenir à l'actualité, notons, toujours dans l'édition du quotidien Le Soir du 18 mai, une phrase de Wouter Beke au Cercle de Lorraine, évoquée comme une "pirouette" par Véronique Lamquin: "Sur tous les enjeux socio-économiques, le débat sur une coalition de gauche ou de droite n'a pas de sens: les grandes orientations sont définies par l'Europe." Cette phrase présentée comme anecdotique par la journaliste n'en est pas moins emblématique. L’Europe est de plus en plus le cœur névralgique de l'orientation socio-économique de notre politique. Hors, les politiques mises en places par la Commission rencontrent peu d'échos dans les médias et encore moins souvent de contradicteurs.
En se basant sur la "petite phrase" pas si anodine que cela de Wouter Beke, on pourrait schématiser le tableau politique ainsi: pendant que l'Union Européenne et la Commission établissements les politiques socio-économiques (de droite ou de gauche, on laissera au lecteur la liberté de juger de lui même), nos décideurs, eux, s'ingénient à pinailler sur des enjeux linguistiques. Et cela expliquerait peut-être qu'un gouvernement aux pouvoirs élargis ne semble pas si "indispensable" pour faire tourner le petit royaume de Belgique. En fait, cette phrase pourrait être la base d'un débat passionnant entre gauche gouvernementale et gauche anti-européenne. Comme on avait pu le voir en France lors du débat sur l'adoption du traité constitutionnel européen... Alors que certains soutiennent qu'une politique de gauche ne serait pas compatible avec le cadre juridique européen, ce débat aurait bien des raisons d'être traité par nos médias.

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